MOA : Grand Paris Sud avec Grand Orly Seine Bièvre
made in mandataire, AUPA urba, Céline Orsingher, Réussir l’Espace Public, ibicity, Artelia, Sémaphores (habitat + dév éco), Filigrane (équipement et service publics), Pivadis (commerce) et FCL Gérer la cité
En cours
Dans le prolongement de l’étude de cohérence urbaine Plateau Grande Borne menée pour le compte du GIP Grigny/Viry, nous avons été missionés pour mener une étude ensemblière capable de construire une stratégie territoriale déclinée en stratégies thématiques (habitat, développement économique, équipements et services publics, commerce). Celle-ci doit être en mesure de fixer un cap à l’évolution positive du territoire dans la perspective de premières opérations menées au titre du NPRU.
Cette étude est un cas d’école en matière de superposition d’acteurs. Pour garantir la cohérence des investissements d’État, l’État, à travers l’ANRU, a mis en place un dispositif qui regroupe en une seule étude ensemblière toutes les études thématiques habituellement menées en parallèle, ainsi que les volets concertation, montage opérationnel et financier et rédaction de la convention NPNRU. Ainsi, l’étude comporte un important volet coordination dont nous avons la charge.
Le territoire d’étude regroupe les quartiers Grande Borne / Plateau, Grigny 2 et ZAC Centre-Ville, créée dans les années 90 pour faire le lien entre les deux. Des dispositifs exceptionnels se superposent avec la ZAC (Aménageur Grand Paris Aménagement), l’ORCOD IN pour la copropriété Grigny 2 (sous maîtrise d’ouvrage de l’Epfif) et l’OIN multi-site que GPA préfigure.
Comment capter les énergies du territoire ?
Morcelé par les infrastructures, marqué par la sectorisation des années soixante, le territoire doit être capable de mener de front l’évolution de Grigny 2 (deuxième plus grande copropriété avec 5.000 logements), de la Grande Borne et du Plateau. Nous partons du postulat qu’il faut faire émerger une nouvelle identité à partir des franges du quartier.
Pour inscrire ces intentions dans une réalité de terrain, nous avons provoqué des échanges autour d’éléments de réflexion partagée. Nous avons ainsi mis en place des workshops avec les partenaires du GIP autour de maquettes au 1/1000ème. L’objectif de ces rencontres est de créer un espace d’échange libre afin d’explorer des scénarios prospectifs qui nous guideront dans l’élaboration su schéma de cohérence.
A partir de ces mêlées ouvertes, un dialogue s’est mis en place au cours duquel des éléments invisibles, des signaux faibles, ont émergé. Un cinéma muré sous une dalle à l’abandon peut ainsi devenir une réelle opportunité de projet qui ne se serait pas révélée autrement. Pour porter l’attention au-delà du cadre des grands ensembles et des zones définies par le carroyage du NPNRU, il faut être capable de saisir la connaissance fine des acteurs du territoire.
L’objet du projet est de créer de la valeur en visant des bénéfices larges à mettre au regard des coûts.
La création de valeur est triple : valeur foncière, valeur d’usage et valeur symbolique. Notre approche consiste à déterminer le positionnement qui fera levier en termes d’identité et d’appropriation. Il faut soutenir à la fois l’amélioration des services existants et de renouveler une image très dégradée afin de convaincre des opérateurs de venir et créer les conditions de la mixité.