La smart city est un si vaste sujet qu’il n’est pas simple à cerner. Tantôt vision hyper techno de la ville des objets connectés où l’ensemble des réseaux agissent en système, tantôt vision agile des nouvelles initiatives individuelles qui disruptent le quotidien. Mais quoi qu’il en soit, la smart city, à l’instar du BIM dans le secteur de la construction, est avant tout une question de recomposition des rôles pour les différents acteurs.
    Isabelle Baraud Serfaty développe ainsi une réflexion sur la recomposition de la chaîne de valeur dans l’économie urbaine sous l’effet des évolutions intelligentes. Le cas des parkings est emblématique, où l’on découvre que Xerox est devenu leader mondial des systèmes de gestion de parking. Pour elle,

    la ville saisie par la révolution numérique est d’abord une ville coproduite.

    Le partenariat public-privé devient une réalité et l’ensemble des acteurs traditionnels se repositionnent au sein de la chaîne de valeur. Pour cette spécialiste, un absent de marque est tout de même à noter, l’architecte-urbaniste. Peut-être encore dans sa tour d’ivoire ?